• +33 4 82 79 98 70
  • contact@ambianova.com

Impact sanitaire de la pollution de l’air

La pollution de l’air a un énorme impact sanitaire.

pollution
Au travers des études épidémiologiques, il est démontré que les caractéristiques telles que l’âge, le sexe ou l’état de santé influencent la sensibilité
à la pollution atmosphérique. Ainsi, certains groupes de population, tels que les enfants, les personnes âgées et les individus souffrant de pathologies chroniques, ont été identifiés comme plus concernés par les effets de la pollution atmosphérique.

Les personnes âgées seraient plus sensibles à la pollution atmosphérique en raison de la diminution de leurs capacités antioxydantes locales et de la capacité d’adaptation de leur système de défense, et présentent souvent des pathologies préexistantes cardio-vasculaires ou respiratoires.
Chez les enfants, la maturation pulmonaire n’est que partielle à la naissance, le stock d’alvéoles continuant à se développer jusqu’à l’âge de 8 ans.

Certaines études ont montré un lien entre exposition aux polluants et infarctus du myocarde par le biais d’une diminution de l’oxygénation périphérique,
d’une augmentation de la viscosité sanguine et de modifications du rythme cardiaque. Ainsi les personnes présentant des insuffisances coronariennes et
cardiaques sont plus sensibles à la pollution atmosphérique.

Les polluants atmosphériques (ozone, COV, particules, SO2, NO2) sont également des facteurs aggravants de l’asthme. Ils augmentent la réactivité bronchique et rendent les individus plus sensibles aux allergènes. La pollution atmosphérique favorisant les décompensations (détresses respiratoires aiguës). Les femmes enceintes constituent également une catégorie de population sensible vis-à-vis des risques encourus par le foetus. En effet, des liens ont été établis entre exposition aux polluants atmosphériques et des altérations de la croissance foetale, la prématurité et le faible poids de naissance.


Enfin, chez certaines personnes bien portantes, la moindre augmentation de concentration des polluants dans l’atmosphère provoque une toux, une irritation de la gorge ou des yeux, alors que d’autres ne présentent ces symptômes qu’à des niveaux bien plus élevés, ou pas du tout.

Paris dans la pollutionSelon l’étude[1] publiée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’exposition à long terme aux particules fines[2] (PM2,5) semble être un des facteurs à l’origine de l’athérosclérose, d’échecs de grossesse ainsi que de maladies respiratoires chez l’enfant et les personnes fragiles.
L’examen des bases factuelles sur les aspects sanitaires de la pollution de l’air laisse penser à l’existence d’un lien potentiel sur le développement neurologique, les fonctions cognitives et le diabète, et renforce le lien de causalité entre les PM2,5 et la mortalité cardiovasculaire et respiratoire.

Cette recherche a été réalisée à la demande de la Commission européenne dans le cadre de la révision de la politique de l’Union européenne (UE) relative à l’air de 2013.
Plus de 80 % des Européens sont exposés à des niveaux de matières particulaires (PM) supérieurs à ceux stipulés dans les lignes directrices OMS relatives à la qualité de l’air 2005. Chaque citoyen est ainsi privé en moyenne de 8,6 mois de vie.
Les résultats de recherches mettent en évidence les liens existants entre les PM2,5 et la mortalité à des niveaux en dessous de ceux actuellement fixés par les lignes directrices relatives à la qualité de l’air, soit 10 μg/m3 par année. L’étude de l’OMS recommande par conséquent une révision des lignes directrices pour les matières particulaires d’ici 2015.
Le rapport préconise également d’autres modifications à la législation de l’UE, étant donné que la valeur limite actuelle pour les PM2,5 fixée dans la directive de l’UE relative à la qualité de l’air ambiant est deux fois plus élevée que celle recommandée par les lignes directrices de l’OMS.

[1] «Review of evidence on health aspects of air pollution – REVIHAAP» First results – OMS Europe
[2] Les matières particulaires sont des polluants atmosphériques constitués d’un mélange de particules solides et liquides en suspension dans l’air, comprenant généralement des sulfates, des nitrates, de l’ammonium et d’autres substances. Parmi les principales sources de matières particulaires d’origine humaine, il faut mentionner le chauffage domestique, les activités industrielles et la circulation routière. Les effets de ces particules sur la santé sont en partie à l’origine de maladies respiratoires et cardiovasculaires et du cancer du poumon. Auteur: Organisation Mondiale de la Santé

La solution Ambianova

Se protéger des particules fines à l’intérieur de son logement devient une priorité pour les personnes sensibles, pour protéger les enfants aux poumons immatures et respirer un air le plus sain possible. Les systèmes VMC renouvellent la totalité de l’air d’un logement en moyenne 10 fois par jour et l’air qui pénètre est chargé en pollution. A partir de cette réalité, les équipes R&D d’AMBIANOVA ont travaillé sur une solution de filtration pour améliorer la qualité de l’air ambiant en limitant les entrées de particules fines et de pollens. De cette recherche est né le filtre à particules qui apporte un air sain dans tout le logement.